L’outil Clés de la rédaction est une ressource qui fournit des réponses à vos questions sur la grammaire, la ponctuation, les anglicismes, l’orthographe et d’autres difficultés du français. Ses articles présentent des explications claires, accompagnées d’exemples adaptés au contexte canadien. Cet outil rassemble les articles qui figuraient auparavant dans le Guide du rédacteur et les Clefs du français pratique.

 

Voici un extrait portant sur l’onomatopée ou interjection :

 

L’onomatopée est un « mot inventé qui imite le cri d’un animal ou le bruit d’une personne ou d’une chose ».

 

L’onomatopée et l’interjection sont souvent confondues. En fait, l’onomatopée entre dans la catégorie grammaticale de l’interjection. Elle peut être utilisée comme interjection (le coq fait cocorico!) ou comme nom (le cocorico du coq). L’interjection est un « mot invariable isolé qui traduit un sentiment, une émotion, un ordre » (hélas, chut, oh).

 

L’interjection n’est pas toujours une onomatopée. À titre d’exemple, les mots suivants sont des interjections, mais pas des onomatopées, car ils n’imitent pas un bruit en particulier :

  • Hélas! (interjection de plainte exprimant la douleur, le regret)
  • Coucou! (cri des enfants qui jouent à cache-cache, de quelqu’un qui annonce son arrivée inattendue)
  • Tchin-tchin! (mot que prononcent les gens qui trinquent; viendrait de « tsing tsing », qui signifie « salut » en pidgin, un dialecte chinois)
  • Zut! (exclamation exprimant le dépit, la colère; interjection provenant probablement d’une onomatopée)

 

À l’inverse, une onomatopée n’est pas toujours utilisée comme interjection. Par exemple, le mot glouglou n’est employé que comme nom commun masculin.

 

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