Le 4 avril dernier, le gouvernement de l’Ontario a annoncé qu’il consulterait les employeurs et les agents négociateurs du secteur public sur la façon de « gérer l’augmentation de la rémunération de manière à aboutir à des règlements salariaux modestes, raisonnables et viables ». Il a ajouté que les commentaires reçus serviraient directement de base aux prochaines mesures à prendre pour gérer la croissance des coûts de la rémunération dans le secteur public. 

Cette annonce a été faite environ une semaine après la Divulgation des traitements dans le secteur public 2018, mieux connue sous le nom de « sunshine list ». La plupart des gens le savent, cette liste répertorie le nom et la rémunération des employés du secteur public gagnant plus de 100 000 $ par année. Le nombre total de ces employés a augmenté de plus de 20 000 en 2018 pour dépasser 150 000 au total, selon le communiqué du gouvernement. Ce dernier a également précisé que la rémunération dans le secteur public représentait près de la moitié de toutes les dépenses et atteignait 72 milliards de dollars par an. Ces déclarations accompagnaient les observations formulées par le ministre Bethlenfalvy, président du Secrétariat du Conseil du Trésor, dans son discours intitulé La voie de l’équilibre : Protéger ce qui compte le plus, où il souligne qu’en 2018, le déficit de l’Ontario s’élevait à 15 milliards de dollars, et la dette à 338 milliards de dollars. La gestion de la rémunération dans le secteur public semble donc être un volet clé du plan gouvernemental de lutte contre le déficit de la province. 

 


 

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