Au moment d’écrire ces lignes, l’auteure aimerait rendre hommage au peuple algonquin, gardiens traditionnels des terres et des eaux du territoire sur lequel elle se situe. Elle reconnait les liens sacrés qu’ils entretiennent avec le territoire et la grande richesse de leurs savoirs, dont la pleine reconnaissance tarde à voir le jour. Elle vous invite à prendre quelques minutes pour identifier le territoire sur lequel vous vous trouvez, et à garder cette notion à l’esprit particulièrement lors de vos échanges sur le sujet.     

 

Cet article de blogue aborde les événements ayant menés aux manifestations Wet’suwet’en de 2020, leurs revendications territoriales ainsi que les récents développements à ce sujet. L’article explique également le processus justificatif auquel un gouvernement doit répondre dans l’éventualité où il songe à porter atteinte à un titre ancestral reconnu. Considérant cette difficulté, les gouvernements ont développé différents mécanismes alternatifs leur permettant de négocier avec les communautés autochtones notamment en vue de la gestion des ressources naturelles du territoire visé. Effectivement, les ressources naturelles sont au cœur des revendications territoriales et des droits ancestraux dont la reconnaissance est recherchée par les communautés. On se question cependant sur la bonne foi des autorités gouvernementales lorsque l’on examine la place qui est offerte aux communautés autochtones dans les cas où un titre ancestral n’est pas, encore, reconnu. En d’autres mots, que font les différentes instances gouvernementales lorsqu’elles ont le choix? 

 


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