En bref : Il n’est pas toujours facile de savoir si votre publicité donne une impression fausse ou trompeuse. Est‑ce l’« impression générale » du consommateur suspicieux ou celle du consommateur crédule qui compte ? La Cour suprême du Canada s’est penchée sur cette question à la lumière de la Loi sur la protection du consommateur du Québec, dans son arrêt rendu le 28 février 2012 dans l’affaire Richard c Time inc. 2012 CSC 8. À la surprise de plusieurs, la Cour suprême s’est arrêtée sur le concept de « consommateur crédule ».