Dans ce 25e texte dans sa série « L’apprentissage des techniques policières », le juge Renaud a pour but d’étudier un deuxième roman de François Mauriac, à qui on a octroyé le prix Nobel de la littérature en 1952, en raison des nombreux aperçus qu’il nous offre quant aux défis que doit relever une détective qui doit se fier à des témoignages de gens, notamment du personnage principal, qui semblent peu fiables en raison de leur « obsession » pour un sujet.  Dans ce cas, il s’agit de religion, mais il pourrait y être question de sport, de politique, de culture, de littérature, et ainsi de suite, car le sujet importe peu s’il fait en sort que les témoins soient incapables de bien « capter » leurs paroles et gestes et ceux de leurs proches.  De plus, l’auteur fait jaillir un éclairage utile sur le thème de la mémoire qu’on retient de notre enfance si elle a été « marquée » de ce genre de sujet qui était omniprésent et dont l’ubiquité peut avoir nuit aux perceptions des faits.  En guise d’exemple, le chapitre trente-et-un nous livre cette phrase : « À cette heure, mon ami, je retrouve seulement les années grises de mon adolescence. »

 

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